Au XVIIe siècle (1621), des religieuses Ursulines, qui assuraient alors l'éducation des jeunes filles, résidaient en leur maison.
Cette maison se trouvait en bord de Meuse, à l'intérieur des remparts, vraisemblablement à côté de ce qui devait devenir l'ancienne clinique.
La porte restante aujourd'hui provient-elle de cette maison ou a-t-elle été reconstruite postérieurement lorsqu'un autre groupe de religieuses s'installa au même endroit ?
Pierre Hubert y fait allusion en parlant des établissements religieux (150 ans de vie givetoise 1789-1940) : "Quai des Fours, un grand bâtiment recevait des enfants aveugles dont s'occupaient également des religieuses".
Sur d'anciennes cartes postales, on peut voir de gauche à droite un grand bâtiment, sans doute du XIXe siècle, qui devait laisser place bien plus tard à la clinique de Givet, puis on perçoit très bien la porte, celle-ci précédant le grand bâtiment ayant au centre un porche d'entrée (bâtiment sans doute également du XIXe siècle, de même facture que le précédent).
Le bâtiment des religieuses était vraisemblablement celui-là. Il a abrité, jusqu'à récemment le centre européen des métiers d'art et aujourd'hui, la cellule givetoise de l'office de tourisme communautaire.
La porte qui nous intéresse, elle, lui est antérieure, peut-être de l'époque des Ursulines ?
La question demeure !