Les deux édifices furent vendus comme bien nationaux à la révolution française et acquis par une aubergiste de Fumay, un certain Joseph Ridoz, qui, vers 1795, détruisit les bâtiments pour en revendre les pierres.
La chapelle fut reconstruite en 1802.
En 1827, l’archevêque de Reims y autorisa la célébration de la messe.
En août 1914, l’édifice fut partiellement détruit par un obus allemand. Après la guerre, en 1919, l’abbé Péchenard lança alors une souscription pour sa réfection. Celle-ci fut réalisée entre 1919 et 1923 d’après les plans de M. Bigot, architecte local.
C’est en suivant une longue allée de tilleuls, plantés en 1738, que l’on arrive à la chapelle Notre-Dame de Divers Monts.
Tradition :
Chaque année, la statue de la vierge est conduite à l’église paroissiale au cours de la procession du lundi de la Pentecôte où elle demeure jusqu’à l’Assomption (15 août).
A l’origine, la vierge était portée par des ardoisiers. La procession est associée à une légende…
La légende :
… Un jour, alors qu’on l’avait oubliée dans l’église de Fumay, la vierge fut prise d’une grande tristesse. La nuit venue, envahie par la nostalgie du couvent, elle descendit de son piédestal bien décidée à regagner seule la chapelle. Elle fit le chemin à pied, sous la pluie, mouillée et souillée par la boue. Elle décida alors de se laver dans le petit ruisseau qui coule au pied des rochers de Divers-Monts afin de rentrer resplendissante dans son sanctuaire.
Depuis cette époque, l’eau du ruisseau est réputée miraculeuse et aurait la propriété de guérir maintes maladies.
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